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Besson refuse le "chahut" à son mariage

dimanche 05 SEPTEMBRE 2010, 07:20   France

Crédits photo : Facebook

Sur son profil Facebook, le ministre de l'Immigration, Eric Besson plaide pour "le respect de sa vie privée" après la multiplication des appels au "chahutage" de son mariage le 16 septembre à Paris.

Le plus beau jour de sa vie pourrait tourner au cauchemar. Alors que le ministre de l'immigration, Eric Besson doit convoler en justes noces avec Yasmine Tordjman le 16 septembre à Paris, plusieurs groupes se sont montés pour venir "chahuter" la cérémonie.

L'un d'entre eux intitulé "foutre le bordel au mariage de Eric Besson" sur le réseau social Facebook rassemble déjà 811 personnes. Une menace visiblement prise très au sérieux par le personnel de la mairie du VIIe arrondissement de Paris où Rachita Dati doit marier le couple, selon le Parisien-Aujourd'hui en France daté de vendredi. Très irrité par cet article et surtout par le tapage autour de son second mariage, Eric Besson a tenu à "mettre les points sur les i".

Sur son profil Facebook, le ministre en appelle au respect de sa vie privée. "Que des jeunes aient le goût du canular ne me choque pas. Mais que ce soit le même quotidien qui, après avoir annoncé la date et le lieu de mon mariage (sans même avoir la politesse de m’en informer) fasse aujourd’hui de la publicité pour ce canular, je trouve cela irresponsable".

Pour ce qui est de la médiatisation de son couple, le ministre précise plaide non coupable. "Nous n’avons à ce jour jamais accepté de poser ensemble !". Il ne s'agit selon lui que de photos "volées". "Je suis un homme politique, pas un "people". "Je n’ai à rendre compte que de mes actes publics, en tant que Ministre ou en tant que Maire".

Dans cette interview, Eric Besson dévoile tout de même quelques détails. Mais, l'air de rien. Ainsi, Nicolas Sarkozy ne fera pas partie des convives puisqu'il sera à "Bruxelles le jour du mariage !". "La cérémonie sera sobre et totalement privée, sans journaliste, sans photographe extérieur", poursuit-il. Le ministre devra néanmoins compter une forte présence policière. "Je ne le souhaitais pas … Mais à présent c’est sans doute inéluctable. (Source Europe 1)