Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Morbak is back !
17 juin 2009

SARKOZY ne regarde pas à la dépense quand c'est pas son argent !

BUDGET - Le député René Dosière publie un rapport qui épingle la présidence de la République...

Le train de vie de la présidence de la République dans le viseur de René Dosière (app. PS). Dans un rapport intitulé «Transparence du budget de l'Elysée: promesses non tenues» et publié ce mardi, le député dénonce les dépenses de l’Elysée dont le budget global 2008 augmente 7 fois plus vite que le budget de l’Etat.

L’analyse du député montre, détaillée sur son blog, que les dépenses se sont élevées l'an dernier à un peu plus de 113 millions d'euros, soit 3 millions de plus que le budget voté par le Parlement. Il regrette ainsi que «les restrictions budgétaires imposées aux administrations de l’Etat […] ne s’appliquent pas aux services de la présidence de la République.»

Très chère garden party

Notant une «absence de transparence», René Dosière accuse l'Elysée de mener une «politique de communication» voire même de recourir à des «manipulations budgétaires» pour «dissimuler la réalité» des dépenses. Il cite l'exemple de la garden-party du 14 juillet qui, contrairement aux commentaires de l'Elysée, a coûté plus cher que celle de 2007 (475.000 euros, soit +13,4%), le nombre d'invités passant de 5.500 à 7.050.

Dans ce contexte, le député dit attendre avec impatience le rapport, fin juillet, de la Cour des comptes, qui contrôle la régularité du budget de l'Elysée pour la première fois.

16,3 millions pour les déplacements

Avec un montant de 16,3 millions d'euros, le coût des déplacements présidentiels augmente de 26,3%, René Dosière se demande si ces voyages ne pourraient pas être «plus économes». «Dès lors que le président se veut le premier écologiste de France, il serait utile de joindre à son budget une annexe faisant le bilan écologique de ses déplacements», ironise-t-il.

Le député regrette également que les seules dépenses de l'Elysée en baisse concernent «les aides sociales accordées traditionnellement aux personnes en difficulté» (-22,1%). «En période de crise économique, c'est un très mauvais signe», juge-t-il.

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité