philippe val

VAL LE DEMAGO FACE A L'ENTARTEUR

Le patron de "Charlie Hebdo" Philippe Val était l'un des invités "prestigieux" (avec Caroline Fourest, sa collaboratrice) qui lança le "Chantier valeurs" de l'Université Libre de Bruxelles. Un chantier destiné, selon le rectorat, à "protéger et recentrer les valeurs de la laïcité", autour du libre examen, contre "les dangers du relativisme pacifique" (si, si) et de la remontée "de l'obscurantisme", selon l'ULB: l'islam.
Le 7 mai 2007, Val donnait des leçons sur "Comment être un Homme des Lumières aujourd'hui" dans ce haut lieu de l'autorité académique, face à un public conquis d'avance.
Voici la harangue gloupitante que Noël Godin lui hurla tout de même à la face :

"Alors que la guérilla anti-Sarkozy se met en branle, il y a hélas une foutue priorité. Votre gélatineux recteur, bien et dûment cautionné par Philippe Val, puisqu’il est là, en connaissance de cause, a donc interdit au bonhomme Ramadan de venir en ces lieux déflasquer ses conneries.
Cette interdiction a un nom : ça s’appelle la censure facho.
Je précise que Ramadan n’est pour moi qu’un pathétique cornichon prêchi-prêcheur à l’instar de toutes les autres espèces, cathos ou protestantes, de cafards religieux.
Mais l’empêcher de débiter ses salades, c’est salement attenter non à la liberté d’expression petite-bourgeoise mais à la liberté tout court.
Laisser discourir ce soir Philippe Val ou un tout autre bâillonneur de Ramadan serait dès lors lâche et déshonorant.
Je propose que Val ne puisse pas placer un mot, un seul mot, tant qu’il ne conviera pas personnellement, et explicitement, le lustucru Ramadan à venir pérorer à son tour dans ce lupanar."

vidéo 2 :

Le 7 mai 2007, le patron de "Charlie Hebdo" n'était pas invité par l'ULB que pour disserter sur "Comment être un Homme des Lumières aujourd'hui". Il était aussi venu présider un jury à l'occasion d'un concours de caricatures sur le libre examen.
Après une introduction chahutée dans la salle, notamment par Noël Godin, Philippe Val prend la parole. D'emblée, il utilise l'incident créé par "Noël" pour amalgamer "les libertaires" qui ont contesté la censure à l'ULB de Tariq Ramadan, à des "soutiens d'un dieu et d'un maître: Allah et Mahomet".
"Démago!", répondent quelques lucides dans l'assemblée...